Une peinture murale rappelle une étape importante dans le développement du logement des années 1950. La fondation de la cité des Castors créa un nouveau quartier.
Après la 2e guerre mondiale, face à la crise du logement, le mouvement coopératif des Castors s’est développé en France. C’est ainsi que 200 familles ouvrières de la région se sont installées à Saint-Sébastien-sur-Loire.
Les ouvriers travaillaient ensemble le samedi, le dimanche et la moitié de leurs congés. Le métier de chacun permettant de fournir une large palette de savoir-faire nécessaires à la construction des maisons.
Ils seront, avec leur famille, pendant 20 ou 25 ans, locataires attributaires de leur logement dont ils ne deviendront propriétaires qu’à la fin de leur location au loyer mensuel fixe.
Les familles, de trois enfants en moyenne, vont ainsi fonder un nouveau quartier. Le maire de l’époque, Marcellin Verbe, en reconnaîtra l’importance en faisant construire une école à la Profondine. Mais, entre le centre-bourg et cette nouvelle cité des Castors, le chemin est long, au milieu des tenues maraîchères, tant pour les ménagères que pour les collégiens.
Quelques années après, le comité ouvrier du logement (COL) fera construire des maisons du même type et les vendra à des ouvriers sans apport de travail.
On peut estimer que les Castors ont apporté une population supplémentaire de 2000 habitants à Saint-Sébastien-sur-Loire.
La peinture murale est de Diana Taubin.
Remerciements à Joël Tessier et aux Amis de Saint-Sébastien pour leur contribution.
Maison des Castors
Rue de l’Allée Verte